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Kilabongo - Konami

Dj Kilabongo, le père du konami

"Kila Mbongo, ça signifie homme riche. Ce sont les fans qui m'ont baptisé ainsi. Avant, on m'appelait fils à papa. Les Congolais ont dit que j'étais l'un des leurs et ont traduit par Kila Mbongo", déclare l'artiste qui, à ce moment-là était chorégraphe. Maintenant, il chante aussi, ou plutôt, il a mis sur la place publique ses arrangements réalisés en boîte de nuit. Il est désormais l'un des ambassadeurs de la déferlante coupé-décalé qui a envahi le Cameroun. La nouveauté qu'il a introduite dans ce grand mouvement, c'est le "Konami".

"Konami", c'est l'un des mots à la mode dans les discothèques et lieux d'ambiance de Douala et de Yaoundé. Et ceux qui dansent et s'amusent sous ces airs ne se sont pas toujours demandés ce que signifiait "Konami". "C'est du japonais. C'est un mot que j'ai pris dans les consoles de jeu vidéo playstation. Konami c'est l'échauffement des joueurs.", précise-t-il.

La chanson, à en croire son auteur se comporte bien en Côte d'ivoire aussi, avant de toucher d'autres pays. Dj Kila Mbongo a fait ses débuts comme Dj dans une boîte de nuit d'Abidjan en Côte d'ivoire. Par la suite, il intègre un groupe appelé "Le collectif Atalaku", avec lequel il enregistrera trois albums. Sa carrière solo va commencer avec l'album "Konami", sorti en décembre 2004. L'artiste ne semble pas surpris par l'accueil qui lui a été réservé au Cameroun en décembre 2005, lors de son tout premier séjour dans ce pays où sa chanson s'écoute et se danse. Il explique : "Tout le monde se retrouve en Côte d'ivoire et quand tu fais quelque chose de bien, tout le mode te soutient. Les Ivoiriens ont compris que ce sont les textes qu'il faut mettre en avant. Mais il faut aussi amuser le public."

Sa carrière solo va commencer avec l'album "Konami", sorti en décembre 2004. L'artiste ne semble pas surpris par l'accueil qui lui a été réservé au Cameroun en décembre 2005, lors de son tout premier séjour dans ce pays où sa chanson s'écoute et se danse. Il explique : "Tout le monde se retrouve en Côte d'ivoire et quand tu fais quelque chose de bien, tout le mode te soutient. Les Ivoiriens ont compris que ce sont les textes qu'il faut mettre en avant. Mais il faut aussi amuser le public."

De la musique camerounaise, il sait un certain nombre de choses : "la musique ivoirienne est écoutée à Abidjan, mais les chanteurs ne viennent pas", dit-il. Mais les artistes qu'il connaît ne sont pas vraiment d'actualité : Moni Bilé, Petit Pays et d'autres qu'il est amené, en tant que Dj, à diffuser dans la boîte de nuit où il travaille. Au Cameroun, il a eu l'occasion de faire la connaissance du peuple qu'il a trouvé chaleureux, même si tout ne s'est pas toujours passé dans les meilleures conditions. Le promoteur culturel (Tsunami de l'ambiance), qui l'a invité au Cameroun en même temps que Petit Sacko (François), n'a pas pu régler le cachet ni les frais d'hôtel pour les spectacles qui étaient prévus au Stade Mbappé Leppé à Douala. Ils n'ont pas eu lieu, mais l'artiste ivoirien a pu se rattraper à Yaoundé, où grâce à un autre promoteur, il a pu donner une série de spectacle à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Par Jules Romuald Nkonlak( Le Quotidien Mutations)

Wed Jul 05 2006

Kilabongo - Konami

Dj Kilabongo, le père du konami

"Kila Mbongo, ça signifie homme riche. Ce sont les fans qui m'ont baptisé ainsi. Avant, on m'appelait fils à papa. Les Congolais ont dit que j'étais l'un des leurs et ont traduit par Kila Mbongo", déclare l'artiste qui, à ce moment-là était chorégraphe. Maintenant, il chante aussi, ou plutôt, il a mis sur la place publique ses arrangements réalisés en boîte de nuit. Il est désormais l'un des ambassadeurs de la déferlante coupé-décalé qui a envahi le Cameroun. La nouveauté qu'il a introduite dans ce grand mouvement, c'est le "Konami".

"Konami", c'est l'un des mots à la mode dans les discothèques et lieux d'ambiance de Douala et de Yaoundé. Et ceux qui dansent et s'amusent sous ces airs ne se sont pas toujours demandés ce que signifiait "Konami". "C'est du japonais. C'est un mot que j'ai pris dans les consoles de jeu vidéo playstation. Konami c'est l'échauffement des joueurs.", précise-t-il.

La chanson, à en croire son auteur se comporte bien en Côte d'ivoire aussi, avant de toucher d'autres pays. Dj Kila Mbongo a fait ses débuts comme Dj dans une boîte de nuit d'Abidjan en Côte d'ivoire. Par la suite, il intègre un groupe appelé "Le collectif Atalaku", avec lequel il enregistrera trois albums. Sa carrière solo va commencer avec l'album "Konami", sorti en décembre 2004. L'artiste ne semble pas surpris par l'accueil qui lui a été réservé au Cameroun en décembre 2005, lors de son tout premier séjour dans ce pays où sa chanson s'écoute et se danse. Il explique : "Tout le monde se retrouve en Côte d'ivoire et quand tu fais quelque chose de bien, tout le mode te soutient. Les Ivoiriens ont compris que ce sont les textes qu'il faut mettre en avant. Mais il faut aussi amuser le public."

Sa carrière solo va commencer avec l'album "Konami", sorti en décembre 2004. L'artiste ne semble pas surpris par l'accueil qui lui a été réservé au Cameroun en décembre 2005, lors de son tout premier séjour dans ce pays où sa chanson s'écoute et se danse. Il explique : "Tout le monde se retrouve en Côte d'ivoire et quand tu fais quelque chose de bien, tout le mode te soutient. Les Ivoiriens ont compris que ce sont les textes qu'il faut mettre en avant. Mais il faut aussi amuser le public."

De la musique camerounaise, il sait un certain nombre de choses : "la musique ivoirienne est écoutée à Abidjan, mais les chanteurs ne viennent pas", dit-il. Mais les artistes qu'il connaît ne sont pas vraiment d'actualité : Moni Bilé, Petit Pays et d'autres qu'il est amené, en tant que Dj, à diffuser dans la boîte de nuit où il travaille. Au Cameroun, il a eu l'occasion de faire la connaissance du peuple qu'il a trouvé chaleureux, même si tout ne s'est pas toujours passé dans les meilleures conditions. Le promoteur culturel (Tsunami de l'ambiance), qui l'a invité au Cameroun en même temps que Petit Sacko (François), n'a pas pu régler le cachet ni les frais d'hôtel pour les spectacles qui étaient prévus au Stade Mbappé Leppé à Douala. Ils n'ont pas eu lieu, mais l'artiste ivoirien a pu se rattraper à Yaoundé, où grâce à un autre promoteur, il a pu donner une série de spectacle à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Par Jules Romuald Nkonlak( Le Quotidien Mutations)