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Bisesero, capitale de la résistance

Commencée dès le 8 avril, la "guerre des pierres contre les balles" dura jusque vers la fin de juin. Il ne restait plus alors que 2 000 survivants sur une population qui, gonflée par la venue de Tutsi des autres régions du pays comme celle de Gisenyi, au nord, ou, plus proche, celle de Gikongoro, avait atteint 50 000 personnes. Le 26 juin, ces survivants sortent de leurs cachettes pour demander de l’aide à des soldats français patrouillant en 4 x 4 depuis leur base de Kibuye (Bisesero se situe dans la zone dite "sécurisée"). L’officier de "Turquoise" les abandonne à leur sort, se contentant de promettre de revenir trois jours plus tard. Les interahamwe assistaient à la rencontre et purent ainsi localiser les rescapés. Soixante-douze heures après, leur nombre était réduit à un millier, la milice ayant repris son "travail" pour tenter d’éliminer les ultimes témoins de ses crimes.

Fri Feb 02 2007

Bisesero, capitale de la résistance

Commencée dès le 8 avril, la "guerre des pierres contre les balles" dura jusque vers la fin de juin. Il ne restait plus alors que 2 000 survivants sur une population qui, gonflée par la venue de Tutsi des autres régions du pays comme celle de Gisenyi, au nord, ou, plus proche, celle de Gikongoro, avait atteint 50 000 personnes. Le 26 juin, ces survivants sortent de leurs cachettes pour demander de l’aide à des soldats français patrouillant en 4 x 4 depuis leur base de Kibuye (Bisesero se situe dans la zone dite "sécurisée"). L’officier de "Turquoise" les abandonne à leur sort, se contentant de promettre de revenir trois jours plus tard. Les interahamwe assistaient à la rencontre et purent ainsi localiser les rescapés. Soixante-douze heures après, leur nombre était réduit à un millier, la milice ayant repris son "travail" pour tenter d’éliminer les ultimes témoins de ses crimes.